2 étapes dans l’habituation aux soins :
Les enfants et les adultes
Sont particulièrement concernées les personnes vivant avec un Trouble du Spectre de l’Autisme (TSA), un Trouble du Développement Intellectuel (TDI), un Polyhandicap, un Handicap Psychique. Chez les enfants, l’apprentissage de séquences est débuté le plus précocement possible, en vue de soins prévus et imprévus (cf infra).
Le programme de séquençage est établi par un soignant qui maitrise le soin à venir, aidé par une personne qui connait le patient.
L’apprentissage des séquences est réalisé idéalement par un binôme : un soignant ou un éducateur, et un proche-aidant/accompagnant professionnel* qui connait bien la personne.
Mobilisant plusieurs intervenants sur un temps relativement long, l’habituation aux soins est plus aisée dans des ESMS*, SSR*, CMPP*, ou lors de séjours hospitaliers de longue durée ; elle est réalisable aussi en cabinet de consultation (« consultation blanche *»).
Tous les soins prévus, et en particulier les examens cliniques, les prises de constantes usuelles, les examens avec effraction cutanée, les examens radiologiques, les soins dentaires, l’examen gynécologique, l’utilisation du masque d’anesthésie dont le masque de MEOPA, …
Et tous les soins imprévus ayant une forte probabilité de se réaliser (soins dentaires, prise de sang, IRM, EEG, …).
*voir rubrique « en savoir plus : glossaire »
On ne peut présager de la durée : plus le vécu antérieur des soins a été négatif, plus l’habituation sera longue.
Il n’existe aucune mesure biologique, d’imagerie ou neuropsychologique objective pour le diagnostic du TDAH, qui est essentiellement clinique (critères du DSM-5, Diagnostic And Statistical Manual Of Mental Disorders).