Ces manifestations n’entrent pas dans le tableau clinique des TSA et ne l’ont jamais été.

La question du chevauchement de l’autisme avec la schizophrénie a été de longue date une « bouteille à l’encre ». Il y a une vingtaine d’années, cette idée était totalement exclue, sur l’argument que l’autisme et la schizophrénie étaient deux pathologies distinctes, les processus hallucinatoires renvoyant aux troubles schizophréniques. Depuis, les positions semblent moins tranchées, l’évolution de réels TSA diagnostiqués dans l’enfance vers des troubles schizophréniques à l’âge adulte sont de nouveau évoqués.

Pour répondre avec certitude à la question, il conviendrait de faire une bibliographie actualisée sur « processus hallucinatoires et autisme ». Mais cela n’entre plus dans le champ de HandiConnect mais plutôt dans celui de sociétés savantes ou équivalent. Nos experts nous indiquent les structures référentes suivantes vers lesquelles il est possible de s’adresser :
– L’ INSAR (en anglais, mais la plus importante)
– La FONDATION FONDAMENTAL dirigée par Marion Leboyer. A plusieurs spécialités : Autisme sans DI, Troubles schizophréniques et troubles bipolaire.
– Le Groupement d’Intérêt Scientifique (GIS) AUTISME ET TND, nouvellement créé
– Et le centre d’excellence de recherche sur l’autisme nouvellement labellisé CeAND : Center of Excellence for Autism and Neurodevelopmental Disorders : porté par le CHU de Montpellier et coordonné par le Pr Amaria Baghdali
– L’ARAPI , Association pour la recherche sur l’Autisme et la prévention des Inadaptations, La question de la réévaluation du diagnostic du patient peut se poser et une orientation vers un centre expert de la région du patient peut être envisagée.