Apparaissent précocement au cours de la petite enfance
Persistent à l’âge adulte
Sont positionnés au sein du DSM-5✱ dans les troubles du neuro-développement (TND), parmi les troubles du développement intellectuel, de la coordination motrice, de la communication, de l’attention et des apprentissages.
La terminologie TSA remplace l’ancienne terminologie Troubles Envahissants du Développement (TED), utilisée dans les classifications antérieures (et inclut le syndrome d’Asperger).
Une Dyade regroupant les critères diagnostiques selon 2 registres de signes :
Déficits persistants de la communication et des interactions sociales observés dans des contextes variés
Comportements et intérêts restreints et répétitifs
Plusieurs niveaux de sévérité existent selon les retentissements fonctionnels, sociaux et l’aide requise. Le trouble peut être accompagné d’un déficit intellectuel, d’un autre trouble développemental et de comorbidités, et peut s’inscrire dans un syndrome génétique.
✱ DSM-5 est la 5e édition du manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders) de l’Association Américaine de Psychiatrie (American Psychiatric Association).Traduction française 2015.
Particularités pouvant être associées aux TSA
Troubles cognitifs
Déficience intellectuelle estimée entre 30% et 70% des cas (manque d’outils d’évaluation des compétences cognitives adaptés à l’autisme et d’études épidémiologiques)
Troubles du langage et des apprentissages
Trouble déficit de l’attention/hyperactivité (TDAH)
Conséquences cognitives de l’épilepsie, associées dans 30% des cas
Troubles sensoriels
Atypicité sensorielle avec hypo ou hyper-réactivité aux stimuli (auditif, visuel, gustatif, tactile, olfactif et vestibulaire)
Perception et expressions douloureuses atypiques
Pics de compétence
Hyperlexie, hypercalculie, hypermnésie
Modalités variables d'expression de la douleur
Dans plus de 70% des cas, les changements brusques de comportement sont révélateurs d’un phénomène douloureux, la plupart du temps lié à une pathologie organique non décelée.
Inversement, il peut n’y avoir aucun signe annonciateur repéré par l’entourage en présence d’une pathologie sévère (15% des cas).
La majorité des adultes autistes ne sont pas diagnostiqués
Certaines personnes peuvent recevoir un diagnostic erroné (psychose, trouble de la personnalité, schizophrénie, déficience intellectuelle…).
Les motifs de consultation des personnes autistes, en particulier sans déficience intellectuelle, peuvent être l’anxiété, la dépression, leurs difficultés dans leurs relations de travail ou dans leurs relations affectives.